Viens jouer

Publié le par lesamisdelami

  

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Homo Ludens (l'homme qui joue) fut la première association créée pour accompagner l'enseignement d'Yvan.

 

Au départ on retient de l’enseignement la partie qui met en évidence les mécanismes qui rendent notre vie inconfortable.

Au bout d’un certain temps, moins impliqué dans ces mécanismes, on écoute plus avec le pressentiment du réel, l’intuition, l’intelligence du coeur ...

 

Tant que ce qui détermine notre comportement ne s’est pas déplacé en nous, il y a malaise, mendicité. La pauvreté intérieure fait de nous un mendiant.

Aucun objet ne peut combler cette pauvreté, c’est seulement lorsque  grandit,  dans la conscience, cette intuition de notre parenté avec la vie, quand ce sentiment de séparation commence à perdre de sa consistance, qu’on est vivant, qu’on est la vie.

 

Et quand la vie grandit en nous, les choses s’organisent différemment. Mais il n’y a aucun objet qui engendre cette joie, il n’y a rien qui cause cette joie.

A partir du moment où l’on est engagé dans le processus de son propre éveil, le comportement de l’autre est le prétexte pour soi de prendre conscience de ce que l’on est, de ce que l’on vit. Uniquement.

 

La situation c’est le clin d’œil du divin… Ce qui autrefois était l’occasion pour nous d’être contrariés, de réagir émotionnellement, d’élaborer tout un système à partir d’une réaction, d’un seul coup cette situation apparaît telle qu’elle est.

Quand la pratique est vécue à ce niveau-là, toutes les situations sont alors restituées à leur nature de réalité. Constamment ce que est vécu se reconnaît dans ce qui est vu. Le monde n’est plus divisé.

La qualité du vécu, à ce moment là, restitue au monde sans dualité sa nature de réalité ; L’intérêt personnel n’entre plus en jeu et à ce moment-là le monde te dit oui, la vie prend sens. 

 

  

« C’est le jeu,

tant que tu es dans le je, il ne peut pas y avoir de jeu, ce n’est pas possible.

Lorsque tu vis vraiment le jeu, il n’y a plus de moi dedans, ce n’est pas possible.

Les deux ne coexistent pas. C’est pourquoi, pour un éveillé, il n’y a pas de non-éveillé, il n’y a que le jeu.

La lîlâ * c’est ce jeu. »      Yvan

 

* à écouter, si le coeur vous en dit, depuis peu sur le blog  des bhajans :

 http://bhajans-chantsdevotionnels.eklablog.com/dans-la-lila-c24704362

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K
quand il y le jeu , alors il y a le nous.
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L
Je ne puis vous répondre, nous consultons le Je pour cela.