Luis Ansa
Il vint avec Arnaud Desjardins quand Swamiji était là.
Avec lui, nous rencontrions une autre « pub du divin », comme nous l’a présenté Yvan… plein de vie, pétillant, efficace, les dents toujours prêtes à te manger.
Il a surtout mis l’accent sur le fait que chaque geste du maître est une occasion de travail, il nous raconta sans fin des histoires avec son maître… nous avions les mêmes occasions de travail avec Yvan, il suffisait de les voir !
Dieu aime rire, disait-il et il riait ; rire du cocasse de la situation, pas rire de l’autre.
Bien peu nombreux étaient ceux parmi nous qui posaient des questions, l’homme était redoutable !
Je ne lui avais rien demandé, alors il vint me chercher !
«Tu es fatiguée, épuisée, en disharmonie… économise ton énergie, chaque niveau, chaque registre doit être à sa place, lâche prise… Plus tard, me promenant avec un ami, il vint vers nous deux et nous dit : « le lâcher prise, c’est pour demain ! »
Avec cet ami nous allons prévenir Yvan de cet aparté et lui sans rire, nous propose pour le matin suivant : deux chaises, une caméra …le lâcher prise en direct !
- Oui mais,
Nous entendons alors cette remarque extraordinaire :
- « Le OUI mais » est le mantra de la victime !
Paroles de LUIS
Je suis dans la confusion, le maître me donne ce qui permet de sortir de la confusion.
Chaque étape s’incarne doucement, utilise une énergie très mal connue : la patience.
L’impatience est un virus, il faut se vacciner. La femme enceinte fait confiance au créateur, elle est douceur, patience. Si j’ai confiance, je ne projette rien.
Pendant longtemps on rame, puis on plonge.
Un maître quotidien, pas spirituel, c’est le maître qui travaille tout le temps ; son travail est un jeu…
Il a insisté lourdement sur le fait qu’une femme est indispensable pour qu’un homme fasse son chemin … une femme bien dure ; c’est ma troisième épouse et celle la, la plus féroce est dure à point !
A celle qui lui demandait s’il avait des élèves, il répondit :
« Non j’ai des amis »
A la question posée : vous fumez ? Il répondit :
Dans la vie, cessez de lutter pour des choses temporaires, avoir de l’argent, fumer…je préfère pêcher vis à vis de ma santé extérieure mais pas de mon pacte, de ma priorité alors j’ai arrêté de vouloir cesser de fumer, je fume. »
Il fut avec nous une après-midi et une soirée, puis une journée.
Le soir, il trouva une superbe rose sur son lit…
Le lendemain, il tira de cette situation, un court enseignement :
« Ou je me dis : qui l’a posée là ? Combien a t-elle-coûtée ?...
Ou je vois là un dépôt de l’amour, une caresse, la continuité de l’harmonie, de la journée. »