La mort ... Rien avant, rien après...
La mort fait peur, représente un danger.
La peur de mourir fut la première émotion que connut l’homme,
sa structure étant alors en danger.
Nous associons à la peur du manque la possibilité de notre propre disparition.
L’émotion liée à cette disparition est l’émotion « mort ».
L’animal évolué, capable d’émotion connaît l’émotion « mort ».
Elle est l’expression d’une intelligence qui se manifeste à un certain stade d’évolution de l’homme, c’est une étape dans la succession des étapes de sa formation.
La possibilité de notre propre disparition engendre toute une série de comportements
pour aller au-delà de la mort.
La peur de la mort fait vivre un mécanisme qui veut survivre à la mort.
Ce mécanisme n’a pas de réalité.
Celui qui veut survivre à la mort n’existe que parce que la mort existe.
Notre réaction pour survivre à la mort a besoin d’une forme,
mais la vie n’a pas besoin d’une forme particulière qui survivrait à la mort.
La vraie quête n’est pas celle de l’homme qui a peur et veut se préserver.
S‘attacher à une forme, c’est n’être pas vivant.
Le sage n’est pas attaché à la forme, il se reconnaît dans toutes les formes.
Celui qui voit que partout l’Un se sacrifie
et devient à ce moment–là opportunité de reconnaissance,
Celui-ci sait que la forme est un prétexte.
Vous êtes les prétextes de la révélation de la Vie.
« Vous n’êtes ni propriétaire de votre corps, ni propriétaire de la vie.
Il n’y a rien avant la naissance,
Il n’y a rien après la mort,
Là est votre éternité
Là est votre joie. »
L’éveillé est la mort constante.
Il enseigne ce qui est la disparition du moi, pas l’après-mort corporelle.
Yvan, Mireille