Sommes-nous des complices vivants de la reconnaissance de l’Un ?

      Suite de l’article précédent,  Yvan, Octobre 1991

L’homme apparait comme le support privilégié de la « relation », les animaux, la nature sont également des supports.
Si l’on regarde bien, l’homme est le plus souvent en relation soit avec des objets, soit avec des projections imaginaires sur le monde des objets. Comment des objets « inertes » ou seulement animés de nos projections imaginaires peuvent-ils devenir des supports de reconnaissance, des complices vivants de la reconnaissance de l’Un ?
Regardons l’univers ordinaire de l’homme d’aujourd’hui, est-il un univers habité de possibilité de reconnaissance ou un univers d’objets artificiellement vivants par la charge imaginaire dont on les nourrit ?
Moins l’« objet » manifeste de conscience, moins la reconnaissance devient possible.
L’illustration la plus forte de cela étant dans l’être dit éveillé.
Celui qui manifeste au plus haut point cette conscience interpelle le plus fortement cette même conscience en nous qui cherche à se reconnaître dans la Vie.