Oublie-moi et souviens toi
Oublie-moi et souviens-toi
L’enseignement oblige.
Oubliez-moi.
Dans toutes les traditions, l’instructeur doit disparaître, de gré ou de force.
De gré, si vous collaborez vraiment à l’enseignement, vous faites disparaître l’instructeur et vous évitez une forme de vénération même si immanquablement on doit passer par des périodes de transfert.
Je suis le serviteur de la demande qu’il y a en vous. Rien d’autre.
Oublier le serviteur, entendre ce qui est répondu à la demande et se consacrer au travail qu’oblige cette réponse.
C’est la première collaboration : « Oublie-moi et souviens-toi. »
Souviens-toi de l’enseignement, souviens-toi de toi.
C’est seulement ainsi que tu peux avoir une relation d’amitié avec moi.
Je t’ai donné une réponse à ta demande, maintenant collaborer, cela va être de travailler la réponse, et tu vas avoir une relation libre avec moi, sans rapport de pouvoir...
Moi je ne sais rien, mais, quand tu me poses une question, je suis serviteur de ce qui est en toi et cela répond, c’est tout.
Cela est le premier niveau de collaboration réelle : entendre la réponse, puis ressentir profondément ce que cela implique ; je le répète encore : l’enseignement ne permet pas, il oblige. Cela signifie que toi confronté à cet enseignement, tôt ou tard, tu vas te rendre compte que tu dois assumer la responsabilité de la question que tu as posée ; Avant que je ne réponde à ta question, tu dois, toi, répondre de ta question.
K7 256
C’est l’intervention de celui qui témoigne du Souvenir, qui va donner la possibilité à celui qui est oublieux de pouvoir coopérer à cette dynamique en lui pour pouvoir recouvrer la mémoire.
Celui qui est rappelé par la souffrance, doit être rappelé aussi par le souvenir, par celui qui va lui faire ressentir aussi cette chose qui est ...
En fait, le grand drame du Souvenir, c’est qu’il n’a pas d’objet à se souvenir.
Enregistrement non diffusé