Aphorismes

Publié le par lesamisdelami

Aphorismes
Il est quelquefois utile en tant que procédé de souvenir ... de se rappeler au travers de certaines phrases chocs des aspects de l’Enseignement.
Une telle phrase synthétise le développement d’une réflexion, d’une considération.
 
Auprès d’Yvan, au cours des entretiens, nous avons entendu un grand nombre de telles phrases.
Au moment où cette phrase s’énonce, elle est l’aboutissement d’un cheminement, l’enseignement a développé un itinéraire que l’on peut reprendre à n’importe quel niveau, ceux qui sont là participent de l’énergie qui est évoquée au travers de cette phrase.
On peut alors revenir vers cette qualité d’ouverture, cette qualité de prise de conscience.
 
 
La réflexion, la considération de cette affirmation dans une investigation que l’on soit seul ou en relation, sont des occasions de pouvoir refaire le cheminement, l’itinéraire qui a amené un tel jaillissement, une telle formulation.
On est obligé, finalement, à cet itinéraire-là tant qu’on a pas un vécu fort au point où l’évocation seule suffit.
A ce moment là, chaque situation devient véritablement prétexte à évocation.
Pendant longtemps il nous faut reprendre cet itinéraire...
 
Dans l’enseignement, il y a des tas de propos que l’on n’a pas envie d’entendre et effectivement on ne va pas les entendre, on va les occulter, les oublier, parce qu’ils dérangent, parce qu’ils obligent à une certaine qualité d’attention - ce qu’on appelle l’obligation de conscience.
Au bout d’un certain temps tu vas te retrouver effectivement avec cette qualité de conscience dans ton quotidien qui aura été nourrie par cette qualité d’écoute, tu vas peu à peu écouter ce qui te dérange au cours de ton quotidien, tu vas être de plus en plus attentive à ce que tu n’aimes pas.
 
Quelques aphorismes...
 
Il n’y a jamais de circonstances favorables.
Vous ne connaissez pas la joie, vous connaissez les circonstances favorables.
 
On ne connait que ce qu’on n'est pas.
Ton chemin, c’est ton mensonge.
Il vaut mieux un vrai faux qu’un faux vrai.
 
Une vérité n’est vérité que vécue.
 
Si ce n’est pas là, ce n’est nulle part ailleurs.
Si l’on se comporte à partir de ce qui devrait être, comment peut-on être juste avec ce qui est ?
C’est au cœur de ce qui se passe que quelque chose peut être vécu, jamais au cœur de ce qu’on attend.
 
Si vous pouvez m’écouter sans vouloir acquérir plus, cette écoute, c’est la pratique – dans la mesure où je parle pour ne rien dire !
 
On ne s’aime pas, on s’épargne.
Donner, aimer n’existe pas,
Tout ce qui n’existe pas est douleur.
 
Il n’y a pas de relation heureuse, c’est un mythe, c’est un drame aigu.
L’amour est un jeu.
L’amour n’est pas un comportement.
 
La compréhension est un fantasme inventé par la peur.
La joie ne se pose pas de question et ne connait pas de réponse.

ADDENDUM :

Une fidèle lectrice nous fait remarquer que le poème précédemment publié n’a pas été dit par Yvan : " mais d'un poète anonyme, tamoul je pense. Cela n'enlève rien au fait qu'il nous touche tant. Et je crois pouvoir dire qu'Yvan l'aimait beaucoup."

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