La vie nécessite un grand courage

Publié le par lesamisdelami

La vie nécessite un grand courage
La vie nécessite un grand courage.
Les lâches ne font qu’exister, ils ne vivent pas, toute leur vie est influencée par la peur, et une vie influencée par la peur est pire que la mort.
Ils ont peur de tout, de l’enfer, des fantômes, ils ont peur de Dieu.
Effrayés par mille et une choses qu’ils ont imaginées, eux-mêmes ou d’autres comme eux, la peur devient telle qu’il est impossible de vivre.
 
Seul l’homme courageux vit.
En dépit de toutes les peurs, on doit commencer à vivre.
Et pourquoi le courage est-il nécessaire pour vivre ?
Parce que la vie est « insécurité ».
Trop axés sur le salut, sur la sécurité, vous allez rester confinés dans un petit coin, semblable à une prison faite par vous-même.
Ce sera sécurisant mais il n’y aura ni le parfum de l’aventure, ni le ravissement.
 
La vie consiste à explorer, à aller vers l’inconnu, à atteindre les étoiles !
Soyez courageux et sacrifiez tout à la vie, rien n’a plus de valeur.
Ne sacrifiez pas votre vie pour de petites choses - argent, sécurité, salut - rien de tout cela n’est valable.
Vivez votre propre vie aussi totalement que possible ; alors seulement la joie apparaît, alors seulement le débordement de béatitude devient possible.
 
 
Ceux qui veulent réellement vivre ont à prendre beaucoup de risques.
Ils doivent aller continuellement dans l’inconnu. Ils ont à apprendre une des choses les plus fondamentales : il n’y a de «  chez soi » que la vie itinérante - sans  début ni fin. Bien sûr, il y a des endroits où l’on peut se reposer, mais ce sont juste des places pour une nuit et le matin, on doit partir à nouveau.
La vie est un mouvement constant, elle n’arrive jamais à aucune fin ; c’est  pourquoi la vie est éternelle.
 
La mort a un début et une fin. Mais vous n’êtes pas mort ! Vous êtes la vie.
La mort est un malentendu. Les gens créent la mort parce qu’ils recherchent la sécurité. C’est le désir de sécurité et de salut qui crée la mort, qui rend chacun effrayé  par la vie, qui rend chacun hésitant face à l’inconnu.
 
La seule nourriture de la vie est le risque,
Et plus vous risquez, plus vous êtes vivant.
 
Une fois que vous avez compris cela - pas par désespoir, ni par impuissance- mais par suite d’une conscience aiguë - une fois que vous l’avez compris, vous êtes électrisés par la pure beauté de cette possibilité.
 
Si tout était assuré, certain, garanti, prédéterminé, il n’y aurait ni frisson, ni danse. Les Bouddhas ont dansé ! Voyant l’incroyable de ce qui arrive, voyant le miraculeux, ils se sont extasiés. Jésus dit constamment à ses disciples : «  soyez en extase » et c’est tout son enseignement. Je ne vous donne pas de but, je ne vous donne même pas un semblant de direction. Je vous rends attentif à la facticité de la vie - ce que c’est, comment c’est...
Accordez-vous avec elle.
Allez avec elle sans désirs personnels, privés, sans croire savoir comment ça devrait être ; vous la laissez être comme elle est et vous relaxez !
Nos maisons ressemblent plus à des tombes. Nous sommes trop concernés par la sécurité, c’est ainsi et trop de considération pour la sécurité tue parce que la vie est insécurité.
Personne ne peut rendre la vie sûre. Toutes les sécurités sont fausses, toutes les sécurités sont imaginaires.
 
Comment pourriez-vous être sûr de demain ?
 
La vie est sauvage.
L’amour est sauvage
Et Dieu est absolument sauvage.
 
Nous ne Le rencontrerons jamais sur les chemins balisés.
 
Il est sauvage.
Rappelez-vous, la Vie est sauvage.
 
                                                   ( texte issu d’une K7 non numérotée)

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