Reconnaître l'Intention à l'œuvre.
Nous avons deux possibilités :
- soit nous percevons le déroulement de la vie au travers de certaines façons de voir directement liées à l'intérêt personnel, à la finalité personnelle,
- soit nous percevons le déroulement de la vie, la succession des circonstances comme autant d'occasions de Travail.
L'homme rentre à ce moment-là dans une participation consciente à la loi universelle.
C'est à la fois un jeu - ce n'est plus déterminé par l'intérêt - et la joie de l'accomplissement de la Tâche.
C'est la joie de la Conscience qui est totalement indépendante des circonstances.
C'est la façon dont le Seigneur joue à se reconnaître, c'est la Lilâ.
Quand le Travail est accompli, à ce moment-là, ce que nous vivons c'est la Lilâ.
L'accomplissement de la Tâche est la Lilâ.
Dans un premier temps, l'accent est mis sur le Travail,
c'est accueillir, rentrer dans la relation consciente,
c'est tenir, vivre ce secret, vivre non pas pour l'autre, pour les autres ou pour grandir au travers du regard de l'intérêt, mais faire grandir ça pour l'Un.
Ayant dénoncé l'intérêt personnel, nos croyances, lorsque nous regardons le monde nous ne réagissons plus. Alors naît en nous le sentiment du devoir, de contribuer au grandir du monde.
Dès lors nous devenons serviteurs de l'Intention.
C'est l'obligation d'amour.
Nous portons cette responsabilité au niveau de la relation, dans n'importe quelle relation.
C'est ce que l'on doit essayer de faire chacun, assumer la responsabilité de la fonction, assumer la responsabilité de l'engagement que l'on doit accomplir.
Yvan nous dit :
"Mon seul rôle aujourd'hui c'est d'arriver à former chez vous tous, ce sentiment de responsabilité qui fait qu'on n'a plus besoin de moi."
Le laboureur d'Ahmad Canaan, l'homme -charrue