Et maintenant, les cercles ...
Il y a bien longtemps Yvan nous avait invités à nous retrouver de temps en temps entre élèves pour pratiquer ce que nous reconnaissions comme un travail appelé à nous faire
grandir ensemble ; c’était le temps de la friction, de la relation consciente, du souvenir...
le temps où prendre le risque de s’exposer à l’autre était une aventure...
Ce temps est loin.
Maintenant, des rencontres initiées par quelques-uns, quelques-unes, permettent à un petit nombre d’élèves de l’Enseignement d’Yvan ou d’autres enseignants de se retrouver régulièrement.
Des rencontres pour se retrouver nous, pour nourrir la partie subtile de notre être,
Des rencontres pour se libérer dans la Présence,
Présence d’absence, absence d’égo.
Simplement participer, accueillir, laisser passer, partager, ne rien retenir,
Faire confiance chacun à sa mesure et respectueux de la mesure de l’autre aussi.
Un groupe où chacun a sa place, sans maître présent, sans contrainte liée au pouvoir
d’un dominant.
Un lien horizontal et un lien vers le haut qui nous relient et laissent découvrir ce lieu
où l’autre est une image de LUI.
Seul le sentiment du sacré rend de telles rencontres possibles.
Un groupe
où participer c’est s’engager, répondre à l’appel du vivant, à l’appel à vivre
où dans nos faiblesses se révèlent la puissance du présent, de la grâce
où se nourrit l’essentiel.
J’ai attendu bien des années secrètement en silence de participer à un tel cercle, voilà qui se fait !
Mireille
Reliance
« Cette notion complexe de Reliance, j’en avais besoin » Edgar Morin
«... Il y a des mots qui entrent dans un vocabulaire... épisodiquement, voire par effraction. Puis... on se dit - tiens, voilà un mot qui me convient bien.
C’est comme des virus. Une fois qu’ils sont rentrés, qu’ils trouvent le chemin favorable, ils se multiplient...
C’est ce qui s’est passé pour moi... avec le virus – reliance -... Il me vient de plus en plus souvent en bouche ou sous la plume, ce qui signifie qu’il a trouvé un terrain favorable et se multiplie comme un virus. Edgar Morin