Une réponse de Swamiji

Réponse de Swamiji à une question posée  sur la pratique du japa et l’utilisation d’un mala. (Damias 2009),

Yvan ayant joyeusement dispersé

les grains des malas … 

« Je pense qu’Yvan ne voulait pas que vous vous détachiez du Divin ou que quiconque se détache du divin, Il ne voulait pas qu’une secte soit créée.

Le chercheur de vérité devrait être très vigilant, veiller à ne pas s’attacher à une secte ou une organisation, ce qui l’empêcherait de réaliser la vérité.

Toutes les religions et toutes les différentes approches pour se souvenir du divin sont comme des différentes écoles où on va étudier.

Le but de l’étudiant c’est d’étudier et non pas de s’attacher à l’école au point d’en être prisonnier.

Vous m’avez demandé un mantra. Si vous remplissez les conditions, je pourrais le faire. C’est évident vous n’êtes pas libérés dans le vrai sens du terme, ce qui est le fruit de la réalisation du divin. Ce serait mieux que vous pratiquiez le mantra qui vous a été donné par Yvan. Il n’est pas nécessaire d’utiliser un mala pour pratiquer le mantra : vous pouvez réciter votre mantra en le reliant au mouvement et au rythme du souffle ; une autre pratique, c’est de l’écrire sur des carnets ou mentalement sur votre front ; un autre moyen est de ressentir le sens du mantra en fixant notre attention sur le chakra du cœur et en répétant le mantra mentalement. Ecrire Om qui est la source de tous les noms et de tous les mots est en soit une Sadhana pour calmer l’esprit ; le son du mot Om a des vibrations très puissantes pour calmer l’esprit et le rendre silencieux.

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Le son Om calme l’esprit et sa récitation permet de se calmer. Pratiquer le mantra avec un mala est la méthode la plus facile. Quand on se souvient du divin en utilisant un mala il y a une connexion particulière de l’esprit, si bien que quand vos mains touchent le mala vous vous souvenez du divin. C’est comme si vous alliez dans un endroit religieux, un temple, une mosquée, une église, une synagogue : Dieu est partout, mais quand vous allez dans ces endroits, vous êtes obligée de penser à Lui. C’est plus facile de se souvenir de Dieu dans de tels endroits.

Dans les portraits de saints de toutes les religions, particulièrement de ceux qui ont vécu il y a 5 ou 6 siècles, vous pouvez voir un mala autour de leur cou.

C’était la période où il y avait dans le monde une vague de Bhakti, de dévotion, à Dieu, surtout en Orient. »