Nasrudin , les vaches à cornes, y a pas de joie parce-que...
Nasrudin devant le regard intrigué d’une citadine dans son village à la campagne, lui dit :
« et oui, il y a des vaches qui sont nées comme ça sans cornes,
et puis il y en a qui, au moment de mettre bas, ont perdu leurs cornes,
et puis il y en a qui par accident ont perdu leurs cornes,
et puis il y en a qui, avec la vieillesse, ont perdu leurs cornes.
Mais celle-ci, c’est un peu particulier : elle n’a pas de cornes parce que ce n’est pas une vache, c’est un cheval ».
On peut faire un long discours sur les raisons pour lesquelles apparemment il n’y a pas de joie en toi !
C’est que tu ne regardes pas au bon endroit !
Bien sûr, tu n’es fait que de joie,
Oser la vie avec toi, c’est oser la joie ! ose la joie !
Personne n’est dépourvu de cette joie, on peut être d’un tempérament gai ou mélancolique, mais on ne peut être d’un tempérament joyeux, on est la joie ;
Le rire n’est pas obligatoirement le signe de la joie ;
Les tensions qui lâchent, qui s’épuisent, font monter des rires, des pleurs parfois, c’est un avant-goût du rire de joie.
Dans le rire de joie, tout le corps rit, le cosmos rit, les arbres, les fleurs, les oiseaux et la mer aussi.
C’est le rire du oui.
La joie déplace les montagnes qui obstruent le coeur de l’homme.
Texte rédigé à partir d'un enseignement d'Yvan Amar
La fête est l’expression de la joie, que la fête soit l’imprégnation de l’obligation de conscience, la fête ici n’est pas un tourbillon d’oubli.
Mireille Sicard
Hari ,Vishnou, sont des incarnations de joie, de fête , de jeu.