Lettre de Swamiji

Publié le par lesamisdelami

Lettre de Swamiji à l'un de ses disciples,

extraite de la revue "Chandra Prabhas", parue en février, mars 2012, 

 traduite par Stéphane Spaak, qu'il en soit remercié.

 

 

 

 

                                                                                                                                                       

             Bien aimé,

 

            Mes Hari Om plein d'amour,

 

   Lorsqu'on devient vieux il est normal que différents maux touchent notre corps physique. En les acceptant comme faisant partie du processus de vieillissement et en les prenant en compte, notre mental ne devrait pas se sentir dérangé. On ne peut stopper la décadence de notre corps physique.

Quelque haute réalisation spirituelle qu'on ait atteint, le corps physique finit par la mort. Ce qui est mortel ne peut être rendu immortel et ce qui est immortel ne sera jamais détruit. Découvrir et avoir l'expérience directe de ce Principe divin de l'immortalité est le but ultime de la sādhanā. Avec la Réalisation toutes les fausses identifications disparaissent et, étant établi dans la Béatitude suprême, l'âme se sent réalisée.

   C'est souvent l'attachement et l'amour passionnel qui font obstacle à la prière et à la méditation. C'est eux qui donnent naissance à l'envie, la jalousie. Le désir et l'avidité demeurent en dépit de l'âge, mais les racines de l'attachement et l'amour passionnel plongent profondément jusque dans notre subconscient. Ces racines ne peuvent être détruites que par une pratique longue et soutenue du japa et de la méditation.

   Continue à faire autant de japa et de méditation que ta situation et ta condition physique te le permette, jusqu'à ce que tu te souviennes de Dieu en permanence.

   Ma tâche est accomplie. Maintenant il importe peu que ce corps vive ou meure, ou de savoir le temps qu'il me reste à vivre. Que le Seigneur fasse ce qu'Il lui plaît, c'est parfait pour moi. De même qu'on donne de la nourriture au corps lorsqu'il se sent affamé, de la même façon on lui procure des médicaments lorsqu'il est malade.

 

                                                                       Bien à toi dans le Divin,

                                                          Chandra Swami.

 

 

Publié dans ARTICLES

Commenter cet article