Les trois cités
Mon frère du haut des remparts
Tu appelais le petit peuple de la ville.
Nous devrons traverser de sombres forêts,
Affronter nos peurs
Et les monstres de notre enfance.
Mais je connais vos craintes et vos faiblesses.
Nous cheminerons doucement,
En respectant le pas de chacun.
Le voyage sera rude.
Mais nous profiterons de chaque halte
Pour nous réjouir, rire
Et danser si le cœur vous en dit.
Et le peuple vit alors, autour de nous,
Le sceau de l'ange
Le cercle de feu qui nous protégeait.
Les princes du peuple dirent alors :
"Si déjà deux royaumes se sont rangés à ses côtés
que craignons nous ?
Et si le Saint de Dieu marche avec nous
Que redouterions nous ?"
Le peuple se résolut alors à se mettre en marche
Pour traverser la terre
De ses craintes et de ses doutes.
Vint alors du ciel une grande lumière
Qui enveloppa les trois cités
Et elles brillaient comme l'or
Dans Sa Lumière.
Merci à Stéphane
NDLR : Stéphane traduit la gazette de l'Ashram, ceux qui désirent recevoir cette traduction, page par page, peuvent s'inscrire auprès de lui : stephane.spaak@thalesgroup.com