La beauté
L’artiste prête sa voix, son regard, pour chanter l’immanence.
L’artiste sent que la voie de l’immanence, c’est la possibilité d’inventer la vie.
« Il n’y a pas de laideur... il n’y a que de la beauté en gestation. »
On ne peut pas être dans la voie du monde sans chanter la beauté du monde en marche, la beauté en accomplissement.
Tout artiste n’a jamais la prétention d’avoir accompli le beau, il est dans l’accomplissement de cette quête infinie du beau ; jamais on ne touche le beau, on le sert.
Et ce qui fait la beauté de cela, c’est que, le servant, on sert une beauté qui joue à cache-cache, qui se renouvelle continuellement, qui déjoue celui qui veut l’enfermer dans un objet.
On ne peut que l’évoquer.
Midaya
« Sois comme une fleur,
Rayonne ta beauté, tes couleurs, tes parfums.
Sois vraiment ce que tu es,
Ouvre-toi comme la fleur au soleil. »
Extrait du message d’un déva, Les jardins de Findhorn