L'évolution spirituelle, Sagesse à l'horizon...
Faire des stages,
participer à des séminaires,
s'asseoir auprès de sages, méditer des heures... accélèrerait le processus d'évolution personnel ? est-ce notre croyance ?
Avoir l'impression de développer davantage nos capacités, d'avancer plus vite, d'approcher du but sur un chemin sans fin,
cela met en évidence une méconnaissance de l'évolution spirituelle, une méconnaissance des lois qui font que sur terre, c'est au travers de l'expérience qu'un peu de connaissance est acquis.
L'appropriation mentale de toutes les expériences qui jalonnent notre vie (et vraissemblablement toutes nos vies successives ), c'est une chose.
Aller de reconnaissance en reconnaissance... est fort différent.
S'asseoir près d'un sage pour être près de soi
ou
S'asseoir près d'un sage pour prendre, puis s'asseoir auprès d'un autre, le mental bien nourri d'informations...
Posons nous la question :
Combien d'amis avons nous fréquentés qui allant de stage en stage, sont devenus plus aimants ?
Que vivons-nous vraiment ? Que voulons-nous ?
Poursuivre notre quête, ainsi, concourt-il à "l'intérêt" de tous, à faire grandir la Conscience ?
Certains se rapelleront Yvan plaisantant sur le thème du " gourou-shopping".
L'évolution c'est chaque jour,
les occasions de travail, les expériences qui y sont liées se présentent chaque jour,
la façon dont nous les vivons,
la conscience de ce que nous sommes, aujourd'hui,
l'expérience qu'on ne grandit pas seul,
Cela est-il présent ?
Stagesse ou sagesse ?
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Que cachent nos élans d’amour ?
Rumi raconte qu’un épicier aimait ardemment une femme et lui transmettait des messages par l’intermédiaire d’une servante.
Il demanda à sa servante de dire à sa maîtresse qu’elle était l’étoile de sa nuit, le soleil de ses jours, l’oasis de son désert.
La servante l’écouta, puis elle vient auprès de sa maîtresse et lui dit :
- L’épicier te salue. Il veut coucher avec toi.
- Il l’a dit aussi froidement ? demanda la femme.
- Non, il a raconté de très longues histoires. Mais l’essentiel, c’était ça.