Glossaire

Publié le par lesamisdelami

                                         Avertissement,

Ce glossaire est en élaboration et ne demande qu’à être complété par ceux qui le souhaiteront ; il ne s’agit pas de rechercher dans les écrits d’Yvan Amar des définitions ( en a-t-il jamais données ?) mais d’exprimer brièvement ce que ce mot évoque en nous.
Il n’est cependant pas interdit de citer Yvan si une formule vous a accompagné pendant un certain temps… Qu'elle soit devenue vraie pour vous !

Acceptation
Tant qu’on aime ou qu’on n’aime pas,
On ne peut parler d’acceptation.

Chemin
Une grosse partie du chemin… C’est la disparition des carottes…

Chercher Dieu
"Il ne faut pas chercher Dieu ailleurs que partout."    Yvan Amar
Faire Dieu, dire Dieu, pas parler de Dieu, credo de quelques uns de nous.

Disciple
On n’est pas disciple d’un instructeur, ni d’un enseignement.
Devenir disciple c’est voir qu’on est victime ; voir cela sans jugement.
Nous devenons disciples de ce dont nous sommes victimes.
Provoqués par l’autre, pour être disciples de l’Un.

Discipline et disciple
Quand le cœur du disciple s’ouvre, d’évidence, ce qui en découle, c’est la discipline et au cœur de la discipline  se cache la grâce.
Une victime n’adopte pas une discipline.
Un disciple se donne une discipline et c’est bien différent.

Don
Le vrai don, c’est ce qui se passe entre un être qui n’a rien et un être qui n’a besoin de rien.
Un don de Dieu est toujours un travail.

Friction

La friction à l’autre est l’occasion constante de reconnaître
- soit les mécanismes de la victime,
- soit le dynamisme du Réel au sein du vécu du disciple.

Plus l’être humain manifeste de conscience et plus la reconnaissance de l’UN devient possible.


Grandir
Grandir ensemble, c’est grandir par l’Intelligence de l’ensemble.
Quand la conscience de l’interdépendance grandit en nous, grandit aussi la conscience que tout le monde est dans la vraie voie.

« Grandir ou souffrir
S’offrir » .       Yvan Amar

Intuition
C’est quand la sensation, le sentiment et la pensée fonctionnent ensemble ; ce n’est pas une faculté abstraite, supplémentaire.

Grandir dans notre voie, c’est grandir par l’intuition.

Lâcher prise
Nous aspirons, nous voulons accepter, lâcher prise, mais un enseignement ne demande pas cela…
L’enseignement propose un travail.
Vouloir accepter, c’est renforcer le processus de refus de la situation présente,
C’est se culpabiliser de ne pas pouvoir accepter.
C’est refuser ce qui est et se refuser soi.
Avant de dire oui, d’entendre oui, voyons comment nous disons non ; Ce oui là peut être oui, peut être non.
Une victime ne peut pas s’abandonner, se soumettre, elle ne peut pas être l’auteur du lâcher prise.
Le lâcher prise né d’une décision personnelle n’est pas le lâcher prise.
Le lâcher prise ne peut exister que dans un coeur où surgit le miracle de la confiance.
Yvan Amar disait : « ça lâche quand Dieu tient »

Mystère

"Le mystère de l’Un c’est d’abord le mystère du deux ! "  Yvan Amar
 

 

Nourrir

Dans un groupe de travail conscient se développe une qualité de conscience nourrissant un processus d’évolution planétaire ; Dieu se réalise en l’homme.
Sanat Kumar, un des frères Kumara, incarne la conscience planétaire.

Nourriture

 Dans cet enseignement la relation consciente "nourrit" le disciple, c'est la base de son alimentation.

Une autre pratique essentielle est le souvenir, le chapelet (le mala, le misbaha) est son symbole, il matérialise ce rappel. 

Ces deux pratiques principales  viennent nourrir en nous le pressentiment du réel.


Patience 

«  Le plus grand degré de réalisation, c’est la patience dans le mariage »
Ibn’Arabi ( citation de Faouzi Skali, lors d’une conférence ) .


Reconnaissance

L’acte de reconnaissance n’est pas un acte pour reconnaître un objet, on se reconnaît soi dans cet acte, c’est la reconnaissance intime, immédiate, de la non-séparation.
Dans l’expérience de la sensation, il n’y a pas d’objet corps, le corps est vivant, on est processus vivant. Cette reconnaissance vécue va organiser le corps.
De même quand nous lisons, reconnaître, c’est reconnaître que ce que nous lisons c’est nous qui  l’écrivons.
De même quand nous l’entendons, reconnaître, c’est reconnaître que c’est nous qui le disons.
Quand il y a reconnaissance , nous sommes l’acte même par lequel Cela est reconnu.

Tout être est le même processus qui se déploie dans la quête de sa propre connaissance et obligatoirement, il reconnaît ce même processus en déploiement dans tout être.

La relation consciente

 C’est la nécessité absolue d’un échange conscient pour pouvoir passer du deux à l’Un. Dans notre chemin, nous passons par le deux conscient.

 

Elle est notre règle, la règle de notre temps.

Elle est l’opportunité de la relation vivante, de la reconnaissance. Plus moi, plus l’autre…

Elle est source de vie, lieu du grandir ensemble, le lieu de la réconciliation avec soi, avec les autres. N’évitons pas la relation, prenons le risque de l’autre, soyons conscients en relation…

La conscience cherche à se reconnaître en relation.

 

Là est le cœur de l’enseignement d’Yvan Amar.

 
Renonciation,

Détachement ? Non, attachement à tout.

On prend tout quand on s’est pris soi,
Soi, dans son aspiration la plus profonde.

En te choisissant toi,
Tu verras que tu ne peux pas ne pas choisir le tout.
Te choisir totalement, c’est mourir totalement.

Secret

Etre discret, être secret, grandir sans dépendre du regard d’un autre mais sous le regard de l’Un. Inutile d’afficher une image spirituelle…
Le secret, signifie intimité avec soi et non cacher à l’autre.


Le Souvenir

Pratiquer "le Souvenir", c’est nourrir le pressentiment du vrai en relation ou en position assise silencieuse.

Cette pratique engendre un dynamisme qui peu à peu remplace les mécanismes qui régissent habituellement notre comportement en relation ; elle est rappel en situation.

Il ne peut y avoir Souvenir si auparavant, après avoir considéré, réfléchi, médité une affirmation, cela n’est pas ressenti dans le cœur, n’est pas devenu une sensation physique, une force.

C’est être un avec ce qui est reconnu, c’est vivre notre parenté avec le Tout.


Voie du monde
C’est la voie où la vie se reconnaît dans l’action, que ce soit dans la friction ou dans

 l'aller-avec.

 

Vrai,
Est vrai ce qui a en soi la Vie     

Clarissa Pinkola Estes  (Femmes qui courent avec les loups)


 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans GLOSSAIRE

Commenter cet article