A la fin de notre vie, quel testament laisserons-nous ?

La racine étymologique du mot testament,  c’est «  cela dont on porte testimonie », on atteste ce dont on témoigne. On a fait l’expérience de quelque chose et l’on va attester de cette chose, c’est à dire on va porter témoignage.

A  notre départ, nous laisserons le témoignage de ce que nous aurons incarné au long de notre vie,  nous le laisserons à nos descendants, à la postérité peut être.

S’il s’agit d’un patrimoine, et si c’est un vrai testament, c’est « le laboureur et ses enfants », le père  transmet un travail. Il ne transmet pas un objet.

Nous laisserons un travail à accomplir, une oeuvre à poursuivre.

Ce qui doit continuer de grandir, ce qui doit continuer de croître, multiplier, fructifier…est confié aux descendants. Notre vie doit inciter ceux qui vont le recevoir, à ne pas dilapider, mais à faire passer, à perpétuer.

Les composantes matérielles sont importantes dans la mesure où elles vont concrétiser, dans différents domaines, la qualité, la valeur de ce témoignage.

Le plus beau testament est le fruit des relations des générations entre elles, et tout particulièrement la relation avec ses descendants fruit de l’éducation donnée. On laissera quelque chose dans l’esprit des enfants éduqués si on les a éduqués de façon à ce que cette chose-là soit maintenue, soit perpétuée.

C’est le double sens, en fait, du testament.

C’est à la fois le témoignage d’une vie et la transmission liée à ce témoignage : on fait passer, on fait continuer. S’il y a ce témoignage, alors il y a une pérennité, il y a une transmission, il y a quelque chose qui va pouvoir se perpétuer.

Nous sommes tous appelés à ce double acte qui n’en est qu’un.

Ce texte est très librement inspiré d’un extrait de la cassette n° 467.

Sur cette cassette, il est également question :  

« D’être le lieu digne où nos ancêtres vont trouver leur fruit ;

De notre responsabilité envers l’espèce humaine, présente, mais aussi notre responsabilité envers le passé et l’on s’éveille de plus en plus à cette responsabilité quand la conscience grandit. »

Pour ceux qui veulent aller plus loin, sur cette cassette, il est également question des dettes envers nos ancêtres, envers les sages et envers le divin. Et c’est passionnant.

Vous rappelez vous, Yvan mimant notre arrivée sur terre, découvrant un petit panneau : « Vous êtes priés de laisser ce lieu plus beau quand vous le quitterez ! »

Un autre jour, il nous dit :

« Vous arrivez sur terre, les poings fermés,

Quand vous partirez, vous n’emporterez rien, »

Alors ses mains s’ouvraient.