En train ....
Le disciple se cache dans la victime. Le disciple c’est la victime évoluée, la victime c’est le disciple involué. Il n’y a pas de rupture réelle, ce n’est pas deux entités différentes.
La victime c’est la contraction, le disciple c’est la dilatation. C’est le même processus.
La victime ne peut pas écouter, la victime ne vient pas écouter l’enseignement, elle vient prendre des structures de sécurisation. Si l’on fait croire à la victime qu’elle peut faire quelques chose, la victime va porter constamment la responsabilité de n’avoir pas pu.
La victime ne peut pas écouter, la victime ne vient pas écouter l’enseignement, elle vient prendre des structures de sécurisation. Si l’on fait croire à la victime qu’elle peut faire quelques chose, la victime va porter constamment la responsabilité de n’avoir pas pu.
Je donne cet Exemple de Ramanamarishi que j’aime Beaucoup.
Il dit :« Quand je vous vois, vous me faites penser à des gens qui sont dans un train et qui continuent de porter leur valise. » C’est merveilleux comme image.
Voilà une dénonciation du faux, tu es dans un train et tu portes ta valise et maintenant tu te trouves con parce que tu es là avec ta valise. On t’a dit que tu portais ta valise et tu es dans le train.
Alors la situation est drôle, seulement le train, toi tu ne l’entends pas. Tu ne le sens pas le train ; la seule chose que tu sens et à quoi tu as été habitué depuis toujours même si ça bouge un peu, c’est ta valise. Et tu y tiens à ta valise, c’est tout ce que tu connais.
Alors , tu veux bien que l’on trouve la valise et que l’on explore ensemble ce qu’il y a à l’intérieur.
Tiens, voilà mon caleçon, je l’ai acheté là ; ça c’est un cadeau de mon grand-père, ça c’est une tare de ma mère et hop ! On ferme la valise. Bon, c’est ce que chez nous on appelle la psychanavalise ! Mais la valise tu ne vas rien faire d’autre avec. Tu peux faire des concours de valises avec les copains - la mienne est plus belle, elle est plus grosse ; belle bagage rie, c’est une copie Italienne… ça c’est notre histoire avec valise.
Alors tu vas revenir de temps en temps, tu es dans le train.
Alors, toi en tant que porteur de valises, tu commences à culpabiliser méchamment. Le porteur de valise veut être poseur de valise et n’y arrive pas. Il fait semblant. Mais il la tient toujours même si quelquefois il la fait tenir par un autre et le drame c’est quand il vient vers un gourou et qu’on lui dit : vous voulez pas prendre ma valise, non ? Un gourou n’est pas un coolie.
Alors, on tient la valise, on porte la valise, et il est vrai que le drame c’est de croire que l’on doit être en tant que porteur, l’auteur de poser de valise. Alors on seulement on va porter la valise mais, on va porter la valise dans l’histoire du train, on va porter dans la valise la culpabilité de ne pas la poser. Cette valise dévient vachement lourde.
Voilà une dénonciation du faux, tu es dans un train et tu portes ta valise et maintenant tu te trouves con parce que tu es là avec ta valise. On t’a dit que tu portais ta valise et tu es dans le train.
Alors la situation est drôle, seulement le train, toi tu ne l’entends pas. Tu ne le sens pas le train ; la seule chose que tu sens et à quoi tu as été habitué depuis toujours même si ça bouge un peu, c’est ta valise. Et tu y tiens à ta valise, c’est tout ce que tu connais.
Alors , tu veux bien que l’on trouve la valise et que l’on explore ensemble ce qu’il y a à l’intérieur.
Tiens, voilà mon caleçon, je l’ai acheté là ; ça c’est un cadeau de mon grand-père, ça c’est une tare de ma mère et hop ! On ferme la valise. Bon, c’est ce que chez nous on appelle la psychanavalise ! Mais la valise tu ne vas rien faire d’autre avec. Tu peux faire des concours de valises avec les copains - la mienne est plus belle, elle est plus grosse ; belle bagage rie, c’est une copie Italienne… ça c’est notre histoire avec valise.
Alors tu vas revenir de temps en temps, tu es dans le train.
Alors, toi en tant que porteur de valises, tu commences à culpabiliser méchamment. Le porteur de valise veut être poseur de valise et n’y arrive pas. Il fait semblant. Mais il la tient toujours même si quelquefois il la fait tenir par un autre et le drame c’est quand il vient vers un gourou et qu’on lui dit : vous voulez pas prendre ma valise, non ? Un gourou n’est pas un coolie.
Alors, on tient la valise, on porte la valise, et il est vrai que le drame c’est de croire que l’on doit être en tant que porteur, l’auteur de poser de valise. Alors on seulement on va porter la valise mais, on va porter la valise dans l’histoire du train, on va porter dans la valise la culpabilité de ne pas la poser. Cette valise dévient vachement lourde.
Il n’y a qu’une possibilité de poser la valise, une seule : entendre le train. C’est la seule chose qui peut faire poser la valise, c’est jamais toi qui va poser la valise, c’est le train.
Tu entends le train, c’est ça qui pose la valise, ce n’est pas le porteur.
Jamais quand on s’éveille, ce n’est pas nous qui nous éveillons, c’est le Réel qui éternelle s’éveille à lui-même. Dans ce fichu train, chaque fois qu’il y a une valise qui s’est posée, c’est le train qui a chaque fois a posé la valise parce qu’il a été entendu, parce qu’il a été reconnu.
C’est de la même façon parce que tu ne l’entends pas, tu ne peux pas faire autrement que de t’agripper les deux mains à ta valise, de la même façon dès que tu l’entends, tu ne peux pas faire autrement, le train pose la valise.
Même après, si tu veux avoir l’air d’un voyageur ordinaire, et que tu passes avec ta valise comme ça, tu t’en fous toi, tu le sens le vrai, tu le sais. Quand on ne te regarde pas, tu peux poser ta valise, mais il faut ça, il faut l’entendre.
Tu entends le train, c’est ça qui pose la valise, ce n’est pas le porteur.
Jamais quand on s’éveille, ce n’est pas nous qui nous éveillons, c’est le Réel qui éternelle s’éveille à lui-même. Dans ce fichu train, chaque fois qu’il y a une valise qui s’est posée, c’est le train qui a chaque fois a posé la valise parce qu’il a été entendu, parce qu’il a été reconnu.
C’est de la même façon parce que tu ne l’entends pas, tu ne peux pas faire autrement que de t’agripper les deux mains à ta valise, de la même façon dès que tu l’entends, tu ne peux pas faire autrement, le train pose la valise.
Même après, si tu veux avoir l’air d’un voyageur ordinaire, et que tu passes avec ta valise comme ça, tu t’en fous toi, tu le sens le vrai, tu le sais. Quand on ne te regarde pas, tu peux poser ta valise, mais il faut ça, il faut l’entendre.
Pour pouvoir l’entendre, il y a un travail. C’est là le fondement de tout notre tramail et l’enseignement il doit te dire ça. Il va te dire, tu es porteur de valises, c’est sûr, mais il va pouvoir te libérer de la responsabilité, de la culpabilité de ne pouvoir la poser. Si tu es face à un enseignement qui te dit : tu es porteur de valises et tu dois la poser et qui t’oblige à être poseur de valises, il te fait mal.
Un enseignement authentique, un Poojaji, un Osho, ne va jamais te coincer dans une culpabilité de cet ordre et nous , nous ne sommes pas capables de l’écouter assez bien. On veut être l’auteur de poser la valise, on veut être l’auteur de sa propre réalisation.
Et bien, non ! C’est le train qui pose les valises.
Personne d’autre, là est la joie de la liberté.
Un enseignement authentique, un Poojaji, un Osho, ne va jamais te coincer dans une culpabilité de cet ordre et nous , nous ne sommes pas capables de l’écouter assez bien. On veut être l’auteur de poser la valise, on veut être l’auteur de sa propre réalisation.
Et bien, non ! C’est le train qui pose les valises.
Personne d’autre, là est la joie de la liberté.