La voie n’est pas faite pour rendre heureux mais pour rendre vivant
Notre croyance au bonheur fait que nous croyons en une réussite possible matérielle, sentimentale, en une compréhension, une connaissance intellectuelle, en une réalisation spirituelle qui abolirait ce qui nous fait peur.
Cela remet en cause tout ce qui détermine nos comportements sur le plan affectif, sentimental, matériel, intellectuel, spirituel.
Toutes nos stratégies qui entretiennent l’illusion d’un résultat sont liées à l’intérêt personnel.
Toutes nos stratégies qui entretiennent l’illusion d’un résultat sont liées à l’intérêt personnel.
Nos fonctionnements de base s‘expriment au travers de trois démarches que l’on retrouve comme voies d’éveil dans les enseignements traditionnels :
la voie dite de l’action,
la voie dite de dévotion,
la voie dite de connaissance.
la voie dite de l’action,
la voie dite de dévotion,
la voie dite de connaissance.
Le fait d’être de plus en plus en intimité avec nous ( donc l’un ou l’autre de ces aspects de nous ), dévoile l’expression de nos croyances, de l’illusion de ces stratégies.
Au niveau des sentiments, nous recherchons une relation heureuse avec les parents, les enfants et le conjoint, et nous constatons : la relation heureuse n’existe pas, la possibilité de vivre la relation sentimentale réussie est une illusion, qui entraîne la frustration.
La relation sentimentale réussie est un mythe.
Dans cette voie, nous sommes appelés à faire le sacrifice de la croyance en une relation sentimentale réussie.
Au niveau des sentiments, nous recherchons une relation heureuse avec les parents, les enfants et le conjoint, et nous constatons : la relation heureuse n’existe pas, la possibilité de vivre la relation sentimentale réussie est une illusion, qui entraîne la frustration.
La relation sentimentale réussie est un mythe.
Dans cette voie, nous sommes appelés à faire le sacrifice de la croyance en une relation sentimentale réussie.
Ceux qui recherchent la connaissance, qui espèrent comprendre, vont constater qu’il n’y a pas de compréhension. Ils voient, fréquentant un instructeur,
que celui-ci ne vit pas sur une compréhension, son enseignement n’est pas une explication ; il ne nourrit pas la croyance en une connaissance qui générerait une compréhension radicale.
Ils sont appelés à faire le sacrifice de la croyance en une compréhension, ou en une réalisation qui abolirait ce qui leur fait peur, l’inconnu.
Ils sont appelés à faire le sacrifice de la croyance en une compréhension, ou en une réalisation qui abolirait ce qui leur fait peur, l’inconnu.
Ceux qui sont à prédominance active, espérant des accomplissements dans le plan de l’action, et mettent l’accent sur le résultat d’un faire, ces personnes-là rencontreront en fait au travers de l’enseignement des êtres qui font constamment, sans se préoccuper d’un résultat, qui invitent à faire sans fixer de résultat ; elles seront confrontées à leur mécanisme de projection, d’attente, à leur attitude d’être toujours prêtes à faire quelque chose ... mais pas pour seulement faire. Les stratégies de l’intérêt personnel font que l’action est toujours liée au résultat, que l’acteur existe parce qu’il y a un résultat attendu.
Dans la voie de l’action, le sacrifice est le sacrifice de la croyance en un résultat mais l’action continue.
Dans la voie de l’action, le sacrifice est le sacrifice de la croyance en un résultat mais l’action continue.
La non-satisfaction de ces attentes respectives renvoie à l’intimité avec nos propres mécanismes de fonctionnement.
« Toute cette partie de la démarche vécue au travers du sacrifice du résultat de la relation, du sacrifice de la compréhension, du sacrifice du résultat de l’action, toute cette partie liée aux stratégies du bonheur est souffrance. »
« Le Sacrifice est le long processus de la disparition de l’espoir, de l’attente. Peu à peu les espérances s’effondrent et le personnage attaché à ces grandes espérances s’effondre lui aussi. »
« Sur le chemin, le grand sacrifié c’est le cheminant.
Arrivé au bout de sa propre illusion, il ne restera alors que le chemin vivant. »
Arrivé au bout de sa propre illusion, il ne restera alors que le chemin vivant. »