Souvenir
" Souviens-toi. Tu es Cela. C’est ta nature véritable. Tu n’es pas seulement une partie séparée, tu es l’Un. "
Pour recouvrir pleinement cette mémoire vous devez coopérer activement avec le processus vivant que vous êtes. Vous ne pouvez pratiquer le Souvenir que lorsque vous avez décidé de devenir disciple de Cela, vous ne pouvez pas le pratiquer comme une victime à la recherche du bonheur.
Avant de pratiquer le souvenir pour nourrir le pressentiment de Ce qui est, il faut avoir reconnu, en relation, la réalité de la non-séparation, il faut entendre l’appel à aimer celui qui n’est pas un autre, avoir reconnu le regard de l’Ami, le regard qui fait Un.
La pratique du souvenir nourrit le pressentiment du vrai, engendre un dynamisme qui peu à peu remplace les mécanismes régissant habituellement notre comportement.
Comment coopérer ?
Celui qui transmet donne les moyens de la coopération, la Réalité est contagieuse et transmissible par nature.
La transmission d’un mantra, d’un argument de la réalité, d’une pratique - pour nous, la pratique de la relation consciente – est un acte sacré entre celui qui transmet et celui qui reçoit.
C’est le lien, le signe du Relié, un signe vivant au sein d’une relation vivante.
Tout un travail de collaboration est indispensable pour que Cela grandisse en nous :
Au préalable dénoncer sans condamner les mécanismes du faux, de l’image idéale, poser son regard dessus en conscience, dans la présence.
Entretenir en soi la flamme par la pratique du Souvenir de Ce qui Est, après avoir reconnu en relation la réalité de la non-séparation.
Les arguments du Réel
Yvan a transmis trois arguments : "Je ne sais pas", " Tout change " et " Tout est le Réel",
ce dernier étant exprimé parfois sous la forme de " Tout est Relié".
On peut commencer par une réflexion, une méditation qui peu à peu devient rappel de plus en plus fréquent de la conclusion logique de l’argument considéré : " Oui, Je ne sais pas..."
D’un concept, cela prend bientôt la forme d’un sentiment, d’un ressenti dans le cœur qui, à son tour, devient de plus en plus une sensation physique.
La considération de l’un de ces arguments se complète par son rappel en situation, d’abord après la réaction, puis pendant la réaction, puis avant.
Se rappeler constamment nourrit l’esprit, imprègne notre vie quotidienne.
Entendre, considérer, s’établir dans l’intuition du Réel ou Shravan, Manan, Nididhyyasan, Rien de nouveau sous le soleil.
La pratique du mantra
L’invocation de ce support évoque le réel.
" Les gens du Souvenir sont ceux dont la vie est constamment nourrie du support de Cela en quoi le pressentiment du Réel est reconnu. "
La transmission du mantra signifie que vous avez décidé de devenir disciple, le mantra en est la preuve, le rappel.
C’est le début de la vie d’un disciple, mais ce début ne veut pas dire fin de la victime, vous commencez à essayer de devenir disciple (Allemagne 02 1992).
La transmission du mantra est un acte sacré entre celui qui transmet et celui qui reçoit, les deux doivent être compétent et il faut que la chose transmise relève de cette même compétence, qu’elle soit un lien réel, qu’elle soit le signe du Relié, le signe de la relation vivante. (K7 229)
Et quand je vous le transmets, c’est comme si je vous disais : "Souviens-toi. Tu es Cela". C’est ta nature véritable. Tu n’es pas seulement une partie séparée, éclatée comme tous les multiples.
Tu es l’Un.
Mais il faut faire le travail pour recouvrir pleinement cette mémoire.
Vous ne pouvez pas pratiquer le mantra comme une victime à la recherche du bonheur.
Quand cette mémoire ancienne sera un peu plus vivante, lorsque vous pourrez sentir un peu mieux cette mémoire ancienne de l’Un en vous alors le mantra pourra stimuler Cela pourra le nourrir.
Mais auparavant, il vous faut explorer, pénétrer les mécanismes qui vous empêchent d’entendre cette Mémoire Originelle.
La coopération active le processus vivant que tu es toi-même
Le mantra est une force, tu ne peux plus fonctionner mentalement avec ; Il implique une direction de conscience dans le Souvenir, c’est un mouvement de conscience dans le souvenir.
Un mantra, vous pouvez l‘écouter dans votre cœur ou pratiquer ce que j’appelle " la disposition du Oui ", c’est vraiment accompagner le OUI du monde, vivre dans cette disposition où on se met constamment en position de reconnaître que tout est Oui.
Le mantra est la nourriture du pressentiment du Réel en toi, Dieu ne peut se nourrir que de Dieu.
Le mantra, en tant que vêtement sonore, disparaît pour faire place à un ressenti.
Un ressenti directement intuitif, tu agis le mantra, tu es agi par lui. ( K243 )