Du faux, du vrai

Publié le par lesamisdelami

 les fils du soleil sont cheminants de la nuit

les fils du soleil sont cheminants de la nuit

Du faux, du vrai,
du faux-vrai, du vrai-faux, ( pour chacun d'entre nous )
 
                 Des centaines d’heures furent consacrées à connaître ce que Yvan a
 appelé « dénonciation du faux » .
Dit tout simplement, c’est être conscient des mécanismes qui nous font réagir et agir.
Cela se pratique en secret, de tout son être, en situation, ou après si emportés par la réaction ; l’oubli de notre vraie nature est très fort.
La relation avec soi et principalement avec nos proches, en couple ou pas, est le lieu du travail.
« Par le biais de ce travail, amener une autre qualité de conscience.
Cette première forme est très proche de l’analyse : la découverte des mécanismes par lesquels on se fait souffrir,
la découverte des images que l’on entretient, que l’on perpétue et qui trahissent la vie.
Pas de jugement, pas de condamnation,
juste développer une qualité de regard sur soi ( et pas sur l’autre).
Travail individuel ....pour grandir ensemble. »
Vivre consciemment la victime c’est permettre au disciple de grandir.
De la dénonciation du faux à …Reconnaître.
L’enseignement est là, non pas pour résoudre ( Trouver une solution…)
mais pour nous rendre disponible à l’imprévisibilité de la grâce ;
alors ce qui était poids s’avère être remis à sa place.   

Dénonciation du faux, pour passer « d’un quotidien de rêveur, de dispersion, d’oubli à un quotidien d’obligation, de souvenir dans le coeur.
Tant que le quotidien est imprégné d’attente nous restons des marchands… »
« Dénonciation du faux, pour se réconcilier, aimer, vivre son humanité, pas se planquer,
Pour se réconcilier avec l’humanité,
Vivre ouvertement et simplement son humanité.
Vivre une saine dualité. »
Dénonciation du faux, le regard de la victime que nous sommes se déplace vers  un travail intérieur qui accueille , qui ouvre à un espace où la transformation devient possible.
 Cet espace n’est pas le lieu de la culpabilité ou de la culpabilisation.
Tant qu’on aime ou qu’on n’aime pas, on ne peut parler d’acceptation.
Vouloir accepter,
c’est renforcer le processus de refus de la situation présente,
c’est se culpabiliser de ne pas pouvoir accepter,
c’est refuser ce qui est et se refuser soi.
 

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