L'enseignement libère de l'instructeur, l'assemblée libère de l'enseignement

Publié le par lesamisdelami

" Au début, on va vers l'instructeur pour l'instructeur,
puis peu à peu on prend le risque de l'enseignement et par l'enseignement, on se libère de l'instructeur.
C'est ensuite par l'assemblée, qui incarne l'enseignement, qu'on se libère de l'enseignement, parce qu'on doit aussi être libre de l'enseignement.
Dans cette évolution naturelle : d'abord l'instructeur,  puis l'enseignement, puis l'assemblée.
L'enseignement libère de l'instructeur,  l'assemblée  libère de l'enseignement,
en ce sens que pendant un temps, tu es disciple de l'enseignement, en fait tu appliques un enseignement ;
puis au fur et à mesure que tu vis dans l'assemblée l'obligation de conscience, (la  nature de l'enseignement), c'est ton vécu dans l'assemblée qui devient enseignement ."
 
enregistrement livre n°10
 
 
Le lieu de l'enseignement, c'est le lieu où l'on convertit l'enseignement.
 
" Ne dépendez pas du lieu où vous l'entendez, mais faites de chaque lieu où vous  vous trouvez  l'occasion de convertir en acte ce que vous avez entendu.
N'essayez pas de convertir ce que vous n'avez pas entendu.
Venez, écoutez, et convertissez ce que vous avez entendu.
D'autant plus que l'enseignement est directement déterminé par l'assemblée des chercheurs.
Vous êtes ici à cause de moi, et moi je suis ici à cause de vous.
L'instructeur est le serviteur de cette demande qui s'exprime."
K7 267
L'enseignement libère de l'instructeur, l'assemblée libère de l'enseignement

Répondre à la demande
 
   Nasrudin, se promenant à la campagne, longe un cimetière quand soudain il aperçoit, enveloppée d’un nuage de poussière, une troupe de cavaliers galopant droit dans sa direction. Pas de doute : c’est la soldatesque de Tamerlan qui déferle ;
terrorisé, il n’a que le temps de se jeter dans un tombeau vide pour se cacher.
Les autres, qui sont en réalité d’inoffensifs marchands du coin menant des ânes et leurs fardeaux, ont vu de loin le fuyard et ils accourent, croyant qu'ils ont à faire à un malfaiteur qui n’a pas la conscience tranquille.
-      Comment, c’est toi, Nasrudin ! s’étonnent-ils quand ils le découvrent tremblant de tous ses membres. Mais pourquoi donc est-tu là, dans ce cimetière ?
-      Eh bien… pour la même raison que vous, je crois.
-      Pour la même raison que nous ? Que veux-tu dire ?
-      C’est simple, non ? Moi, je suis là à cause de vous et vous, vous êtes là à cause de moi.
     
                                                Histoire qu'Alain nous a enoyée il y a quelque temps.

 

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