Suite à la lecture de l'article :
"Le doute est le cadeau que nous fait la confiance pour nous empêcher de dormir dans une bienheureuse sécurité, riche de certitudes",
Françoise nous fait part de sa réflexion au sujet de l'article précédement publié :
J’ai lu cette parole d’Yvan sur le doute tout en la sortant du contexte de la publication de la série « Doute, Confiance, Liberté ».
Le premier ayant eu pour sujet la Confiance
"C'est une confiance qui ne vient de nulle part,
Elle est partout,
Elle est au cœur, elle est la nature du vivant,
Elle est la grâce omniprésente
Sans objet, sans mémoire,
La grâce se manifeste comme confiance,
Cette grâce, cette confiance ne se mérite pas. "
Le deuxième étant une dénonciation du faux de la croyance :
Les sages nous disent :" Tu es Cela ", l'instructeur l'affirme tout en nous demandant de ne jamais le croire, il demande seulement de prendre le risque de vérifier si oui ou non, ce qu'il dit est vrai pour nous. Nous sommes libres de vérifier et nous ne sommes pas coupables si nous ne croyons pas.
Croire est facile, vérifier est difficile. La confiance a un prix !
Sorti du contexte, réaction immédiate Bingo ! La Friction frictionne ...
Le doute n'est cadeau que si nous le prenons comme obligation de grandir – un peu de l’ordre de manger ou être mangé.
Le doute est cadeau pour le disciple en qui la Confiance est éveillée, en qui Cela c’est reconnu.
Sinon qui connaît la force dévastatrice et destructrice du doute – son goût amer, toxique tout aussi rétrécissant, enfermant, son action toute aussi inhibante, que la “certitude du domaine de la victime’’ à laquelle il s’oppose - ne l’accueille pas sans précaution, en ami avec qui on va passer un bon moment.
Le doute m’apparaît alors comme un prédateur qui nourrit la victime.
Yvan le désigne sous le terme de poison à extirper de la conscience dans “ l’Effort et la Grâce “ p 125 et p 165.
Dans la tradition indienne c’est à la Force de Dûrga, la guerrière, qu’incombe la tâche de libérer l’âme humaine du poison du doute, de la jalousie,de la haine et de la peur...
Aussi lorsque tu dis : « Dans la voie du monde, on ne chasse pas le doute, on ne le combat pas, on l’accueille comme un ami… »
Tu te vois toi, faire des complaisances et accueillir en ami des doryphores envahissant les pieds de pommes de terre ou des limaces dans les salades de ton jardin ? Bienveillance ? Bien-veillance ? Bien – venu ?
Qu’est-ce pour toi : accueillir comme un ami ?
Pour la seule Joie ...
Françoise
* Nos lecteurs sont invités à la relation à travers les articles du blog et rares sont celles et ceux qui écrivent ....
La lecture est aussi une occasion de relation avec soi, avec un texte, avec un autre.
La relation consciente est le coeur du travail qu'Yvan propose,
Pour vivre consciemment ce qui n'a pas été conscient,
Relation à l'autre comme aventure
Relation de travail et,
du travail au jeu, le vrai grandit.