La voix du monde est un art

Publié le par lesamisdelami

 

La voie du monde est un art

Renoncer à l'oubli,

Renoncer à la mécanicité, à l'activité endormissante

Pas renoncer au monde.

La voie du monde est un art, 

Faire de sa vie un Art,

C'est être musicien des formes, 

C'est être poète de la matière, 

C'est être le chanteur de l'Intention

C'est reconnaître que Dieu dirige la musique, 

A ce moment là, le monde est le jardin du Bien-Aimé

Je ne vois plus le monde, 

Je vois Son jardin.

Vous êtes la beauté,

Laissez-la se déployer.

Soyez les servants de la beauté, 

Soyez les poètes du Bien-aimé,

Soyez les danseurs de la vie, 

Soyez les chercheurs de l'indicible.

Lorsque s'éveille dans la conscience

Ce sentiment d'identité avec tout ce qui est

De parenté avec la vie, alors, 

La vie est une danse !

Elle ne danse pas pour aller quelque part, 

C'est la nature même de la vie de danser.

Dansez la vie.

Le regard de l'Ami

Le regard de l'Ami ne peut voir que L'Ami, 

Parce que l’Ami est dans le regard.

Alors quand tu es vu par l'Ami,

Tu es reconnu comme lui-même.

Tu n'es plus objet de vision, 

Tu es la vision.

Tu n’es plus l'objet regardé, tu es toi, regard, 

Alors ce pressentiment est là, 

Et là tu touches la blessure infinie

....

Alors tu es dans le chemin

Et toute ta vie est pratique

Et toute ta vie est à ce moment là réglée par cette blessure, 

Toute ta vie est souvenir.

Faites de votre regard l'occasion pour quiconque le croise, 

De jubiler, de se reconnaître.

La beauté c'est quand on voit avec les yeux de l'amour 

Le résultat c'est ananda ;

Faire sortir la beauté du monde, c'est l'ascèse du monde. 

Tu accueilles l'autre pour que sa beauté en gestation puisse se déployer, 

Alors les êtres deviennent beaux.

La vie est art quand il n'y a plus d'intérêt personnel.          Yvan

La voix du monde est un art

Vous vous demanderez peut être d'où jaillissent ces poèmes d'Yvan ?

C'est simple, je partage avec vous ce que j'ai noté il y a bien longtemps...

Quand Yvan parlait, disait, je sentais le souffle, l'inspiration,  vite je notais.

Sa parole était poésie, je m'en saisissais, avec son accord.

Il énonce, je partage pour servir cet enseignement et vous même.

                                                                                                       Mireille

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&amp;amp;amp;amp;quot;A ceux qui recherchent la présence de Dieu et soupirent après elle, la mémoire de dieu est proche et douce; cependant, ils ne sont pas comblés, mais plus ils ont faim, et plus ils ont rassasiés&amp;amp;amp;amp;quot; Bernard de Clairvaux, Traité de l'amour de Dieu.<br /> La blessure infinie, est-ce que c'est ce réel de la soif, cette présence qui est aussi une absence, cette présence en creux...
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